Facebook a annoncé mercredi l'élargissement de son service de recherche d'emploi, lancé en février 2017 aux États-Unis, à 40 pays, nouvelle étape de la diversification du réseau social.

Parmi les pays concernés figurent la France, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et le Brésil, a indiqué Facebook. La mise en ligne devrait intervenir dans les semaines à venir, mais le réseau social n'a pas donné de date précise.

L'application permet à une société publier une offre d'emploi, qu'elle peut composer grâce à une fiche type. Depuis peu, «Jobs» propose aux entreprises de gérer leurs offres d'emploi depuis un téléphone intelligent.

L'utilisation du service de base est gratuite pour l'employeur, qui peut néanmoins offrir davantage de visibilité à son annonce moyennant paiement.

Côté candidats, le service est également gratuit et utilisable depuis un téléphone intelligent, ce depuis le lancement aux États-Unis, en février 2017.

Interrogé par l'AFP en marge d'une présentation à New York, le vice-président de Facebook responsable des activités locales, Alex Himel, n'a pas souhaité communiquer le nombre d'annonces actuellement postées sur Facebook.

Il a rappelé qu'une étude menée par le réseau social avait montré qu'un utilisateur sur quatre avait eu recours à Facebook pour trouver du travail. Le réseau social comptant environ 150 millions d'utilisateurs aux États-Unis. Cela représenterait donc près de 40 millions de personnes.

Avec 2,1 milliards d'utilisateurs et 70 millions de sociétés actives sur sa plateforme au niveau mondial, Facebook possède une force de frappe sans égal, y compris pour s'attaquer au marché de l'emploi.

Elle lui permet notamment de toucher le marché des emplois à qualification moyenne ou faible, notamment dans la restauration ou le commerce de détail, peu exploité par les plateformes de recherche d'emploi déjà établies, en premier lieu LinkedIn (Microsoft).

Avec 70 millions d'entreprises, «cela nous donne la possibilité de couvrir largement les postes disponibles dans votre région», a fait valoir Alex Himel.

«Beaucoup de sociétés qui ne parvenaient pas à embaucher ailleurs l'ont fait avec succès sur Facebook», a-t-il expliqué.

Source LA Presse